Les photos
Dijon, du 7 au 29 novembre 2019. Exposition Mur(s) 1989 : 2019
Rue Buffon
Checkpoint Charlie, Berlin, août 2019
Le Checkpoint Charlie (« point de contrôle C », « Charlie » désignant la lettre C dans l’alphabet phonétique de l’OTAN) est l’un des postes-frontières de Berlin qui, lors de la guerre froide, permettait de franchir le mur qui divisait la capitale allemande entre le secteur Ouest et le secteur Est.
Il se situait sur la Friedrichstraße, à la frontière entre les districts de Mitte (en secteur soviétique) et Kreuzberg (en secteur américain).
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia
Porte de Brandenbourg, Berlin, novembre 1989. Vue de l’ouest vers l’est
La porte de Brandebourg (Brandenburger Tor en allemand), qui se situe à l’entrée du vieux Berlin, est un symbole de la ville, mais fut pendant presque trois décennies le symbole de sa division : le monument faisait partie intégrante du mur de Berlin.
… c’est sous la pression de plus de 100 000 personnes que vingt-huit ans après sa construction, le mur fut enfin réouvert au niveau de la porte le 22 décembre 1989.
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia
East-Side-Gallery , Berlin, août 2019
Le Baiser de l’Amitié de Dmitri Vrubel restauré. „ Mein Gott hilf mir, diese tödliche Liebe zu überleben | „Mon Dieu, aide-moi à survivre à cet amour mortel“
La East-Side-Gallery se situe sur la Mühlenstraße, dans le quartier Berlin-Friedrichshain, entre le pont Oberbaumbrücke et la gare de l’Est. Il s’agit de la plus longue section du mur encore debout (1,3 km environ ). Elle est constituée de 118 peintures d’artistes de 21 pays, du côté Est du mur de Berlin. C’est peut-être la plus grande galerie permanente en plein air dans le monde.
Le baiser fraternel socialiste est une forme spéciale de salutation entre des personnalités d’États communistes ou socialistes. Cet acte montre le lien spécial qui existe entre ces États. Le baiser fraternel socialiste consiste en une étreinte, suivie de trois baisers alternés sur les joues. Dans de rares cas, et pour montrer un lien exceptionnel entre les parties, les baisers se font sur la bouche.
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia
Ecole du Nord, Place de la République
Ce garçon regarde à travers un trou dans le mur à Berlin-Est, Berlin, novembre 1989
Au début des années 80, des artistes comme Keith Haring commencèrent à peindre le Mur côté Ouest. Dans les années suivantes, de nombreux artistes connus et inconnus eurent recours au Mur pour réaliser leurs projets artistiques.
Cependant, les oeuvres étaient fréquemment en quelques jours ou en quelques semaines recouvertes par les graffitis d’autres artistes. Les oeuvres artistiques du Mur n’étaient pas protégées et chacun pouvait y exprimer sa créativité. Après la chute du Mur, il fut également possible de peindre le côté Est du Mur.
Photo Philippe Maupetit / Texte en allemand http://www.berlinermaueronline.de/mauerkunst/
Mémorial du Mur, Bernauer Strasse, Berlin, août 2019
D’après les indications du projet de recherche scientifique initié par le Centre de recherche d’Histoire contemporaine, le nombre des victimes est d’au moins 140. Parmi lesquelles figure sur la photo, Werner Probst né le 18 juin 1936 abattu le 14 octobre 1961 sur la Spree à la frontière entre Berlin-Est (Friedrichshain) et Berlin-Ouest (Kreuzberg). Plus en allemand https://www.berliner-mauer-gedenkstaette.de/de/1961-299,337,2.html
Photo Philippe Maupetit / Texte en allemand Gedenkstätte Berliner Mauer
Soldat des troupes frontalières sur le mur devant la porte de Brandebourg, Berlin, novembre 1989
Vue de l’Ouest vers l’Est
Les troupes frontalières de la République démocratique allemande étaient une organisation militaire affectée principalement à la surveillance de la frontière entre la RFA et la RDA. Excepté l’Union soviétique, aucun autre pays du Pacte de Varsovie n’entretenait une force de garde-frontières aussi importante. En 1989, un an avant leur disparition, les troupes frontalières comptaient 47 000 membres. La majorité de ces troupes est affectée à la surveillance de la frontière avec l’Allemagne de l’Ouest
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia
East-Side-Gallery, Berlin, août 2019. Test The Best (Test The Rest) de Birgit Kinder (Trabant)
La East-Side-Gallery se situe sur la Mühlenstraße, dans le quartier Berlin-Friedrichshain, entre le pont Oberbaumbrücke et la gare de l’Est. Il s’agit de la plus longue section du mur encore debout (1,3 km environ ). Elle est constituée de 118 peintures d’artistes de 21 pays, du côté Est du mur de Berlin. C’est peut-être la plus grande galerie permanente en plein air dans le monde.
La Trabant est la voiture construite à partir de 1958 à Zwickau dans l’usine d’Etat de production automobile. A l’époque de sa conception, cette berline incarnait la voiture moderne ( traction avant et moteur à deux temps) et permit au plus grand nombre de se déplacer, la deuxième voiture de RDA la plus répandue étant la Wartburg.
Photo Philippe Maupetit / Texte en allemand http://www.berlinermaueronline.de/mauerkunst/ et Wikipedia
Lieu de passage créé après l’ouverture du Mur. Berlin, novembre 1989
Après le 9 novembre, on continuera à surveiller le Mur, empêchant le plus souvent les passages de frontières sans contrôle. La surveillance s’assouplit au fil des jours, et une plus grande tolérance vis-à vis des passages sans contrôle à l’Ouest s’ensuivit au fur et à mesure que les ouvertures dans le Mur s’agrandissaient. Parallèlement à cette évolution, la pratique des contrôles ne s’effectua plus systématiquement, en particulier après les élections de la Chambre du Peuple, le 18 mars 1990. Jusqu’à la fin de juin 1990, d’autres postes pour le passage de frontière à l’Ouest furent ouverts….
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia deutsch
Place de la Sainte Chapelle
Le dernier élément. East-Side-Gallery, Berlin, août 2019
La East-Side-Gallery est la plus longue galerie d’art en plein air du monde. Elle faisait partie du Mur qui séparait Berlin-Est et Berlin -Ouest le long de la Spree. Elle a été créée en 1990 et rénovée en 2009.
Dans ce lieu, des artistes du monde entier ont exprimé avec plus de cent graffitis de grand format ce tournant historique que représente la chute du Mur. Chaque année, plus de 3 millions de visiteurs venus du monde entier parcourent les 1316 mètres de cette exposition en plein air.
Photo Philippe Maupetit / Texte http://www.eastsidegallery-berlin.com/data/fra/index-fra.htm
Lieu de passage créé juste après l’ouverture du Mur Berlin, novembre 1989
Le 13 août 1961, le gouvernement de la RDA ferme la frontière avec Berlin-Ouest.
Le 22 août, le Ministère de l’Intérieur de RDA fixe 7 points de passage par la rue et un passage par voie ferrée. Le passage à l’Ouest est interdit aux Berlinois de l’Est ainsi qu’à l’ensemble des citoyens de la RDA .
Du 9 au 14 novembre, la RDA ouvrit 10 nouveaux postes-frontière, parmi lesquels certains à des endroits symboliques comme la Potsdamer Platz, le Pont Glienicke (lieu d’échanges des espions entre les deux blocs) et la Bernauer Strasse. Une foule nombreuse se rassemblait en ces lieux, attendant l’ouverture du passage et saluant par des cris de joie l’enlèvement de chaque plaque de béton qui constituait le Mur.
Le 22 décembre, une partie du Mur fut enlevée à la Porte de Brandebourg en présence du Chancelier Helmut Kohl et du chef du gouvernement est-allemand, récemment nommé, Hans Modrow.
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia deutsch + Berliner Senat
Pariser Platz, Berlin, août 2019. Vu de l’est vers Ouest
La Pariser Platz (« Place de Paris ») se trouve dans le centre de à l’extrémité ouest de l’avenue Unter den Linden, précédant ainsi la Porte de Brandebourg…
Après la réunification, un large consensus s’est dessiné sur le fait que la Pariser Platz devait redevenir un centre majeur de la ville, un « espace de représentation et d’accueil le plus beau et le plus représentatif »2.
Les ambassades de France, puis celle des États-Unis y ont donc été reconstruites, de même que l’hôtel Adlon, ainsi que l’Académie des arts. De prestigieuses entreprises, des banques en particulier, ont été encouragées à construire autour de la place.
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia
Les victimes du Mur, Ebertstrasse, Berlin, août 2019
Entre 1961 et 1988, plus de 100 000 citoyens de RDA ont tenté de passer à l’Ouest par le mur de Berlin ou par la frontière entre les deux Allemagnes. Plus de 600 d’entre eux ont été abattus par les gardes-frontières de RDA ou ont trouvé la mort autrement lors de leurs tentatives de fuite. Certains ont péri par noyade, d’autres par accident, et d’autres encore se sont suicidés parce qu’ils avaient été pris.
https://www.berlin.de/mauer/fr/histoire/les-victimes-du-mur/
Photo Philippe Maupetit / Texte Senat Berlin
Mémorial du Mur, Bernauer Strasse, Berlin, août 2019
Situé au coeur de la capitale, le Mémorial du Mur de Berlin est le centre principal de commémoration de la division de l’Allemagne. Sur le lieu historique qu’est la Bernauer Strasse, il a été aménagé sur l’ancienne zone frontalière et devrait bientôt s’étendre sur 1,4 km de long. Sur le site se dresse le dernier tronçon du Mur de Berlin encore conservé dans son intégralité, c’est-à-dire dans sa largeur, avec le mur intérieur, le chemin de ronde, les pylônes d’éclairage, le no man’s land, la clôture de signalisation et le mur extérieur.
L’ensemble permet de donner une idée de la configuration des installations frontalières à la fin des années 1980. Les vestiges et les traces des dispositifs frontaliers ainsi que des évènements dramatiques survenus à cet endroit permettent de mieux appréhender l’histoire de la division de l’Allemagne.
https://www.berliner-mauer-gedenkstaette.de/fr/
Photo Philippe Maupetit / Texte
Gedenkstätte Berliner Mauer
Un trou dans le mur fait par les „Mauerspechte“, Berlin, novembre 1989. Vue de l’Ouest
On appela „ Mauerspechte“ (les pics-verts du Mur) les gens qui après la chute du Mur , en récupéraient les morceaux à l’aide de marteaux pointus.
Les motivations des „Mauerspechte“ étaient très différentes. Il y avait beaucoup de „chasseurs“ de souvenirs, des gens à l’esprit mercantile et des artistes. D’autres animés par une motivation politique voulaient, munis de marteaux, participer à la disparition physique et symbolique du Mur.
Les rappels de la Police de Berlin-Ouest sommant de „ Cesser aussitôt les coups répétés sur le Mur“ n’avaient guère d’effet. Les restes de morceaux de Mur peints étaient particulièrement prisés par les „chasseurs „ de souvenir et avaient de la valeur pour les marchands.
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia deutsch
East-Side-Gallery, Berlin, août 2019. Merci Andrej Sacharow de Dimitri Vrubel
Andrej Sacharow est un physicien nucléaire soviétique d’origine russe, militant pour les droits de l’homme, les libertés civiles et la réforme dans son pays. Il a obtenu le prix Nobel de la paix en 1975.
À la suite de critiques dirigées contre les autorités de son pays à la fin de 1979, ses privilèges et ses fonctions lui sont retirés ; .… Il est arrêté à Moscou en pleine rue le 22 janvier 1980 et sans procès assigné à résidence dans la ville fermée de Gorki où il est étroitement surveillé par le KGB de 1980 à 1986.
La nouvelle politique de glasnost amène le nouveau pouvoir soviétique à décider de la fin de son exil en 1986.
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia
Enlèvement d’un élément du mur, Berlin novembre 1989
Le mur, composante de la frontière intérieure allemande, sépare physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, et constitue le symbole le plus marquant d’une Europe divisée par le rideau de fer.
Plus qu’un simple mur, il s’agit d’un dispositif militaire complexe comportant deux murs de 3,6 mètres de haut,
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia
Maison Rhénanie-Palatinat
Bernauer Strasse, Berlin, novembre 1989
Vue de l’ouest à l’est
Le côté l’ouest du mur a été tagué
Durant la partition de Berlin, le Mur de Berlin longeait le côté sud de la rue sur toute sa longueur. Berlin-Est se trouvait du côté sud de la rue. L’autre côté de la rue appartenait à Berlin-Ouest, ainsi que la rue Bernauer en tant que telle. Ce faisant, dès que les habitants des immeubles situés du côté Berlin-Est passaient leurs portes d’entrée, ils se retrouvaient immédiatement à Berlin-Ouest.
Les portes d´entrée et fenêtres des maisons orientées vers le nord-ouest furent dès lors successivement condamnées et murées, et les toits obstrués.
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia
Lieu de passage créé juste après l’ouverture du Mur Berlin, novembre 1989
Le 13 août 1961, le gouvernement de la RDA ferme la frontière avec Berlin-Ouest.
Le 22 août, le Ministère de l’Intérieur de RDA fixe 7 points de passage par la rue et un passage par voie ferrée. Le passage à l’Ouest est interdit aux Berlinois de l’Est ainsi qu’à l’ensemble des citoyens de la RDA .
Du 9 au 14 novembre 1989, la RDA ouvrit 10 nouveaux postes-frontière, parmi lesquels certains à des endroits symboliques comme la Potsdamer Platz, le Pont Glienicke (lieu d’échanges des espions entre les deux blocs) et la Bernauer Strasse. Une foule nombreuse se rassemblait en ces lieux, attendant l’ouverture du passage et saluant par des cris de joie l’enlèvement de chaque plaque de béton qui constituait le Mur. Le 22 décembre, une partie du Mur fut enlevée à la Porte de Brandebourg en présence du Chancelier Helmut Kohl et du chef du gouvernement est-allemand, récemment nommé, Hans Modrow.
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia deutsch + Berliner Senat
Mémorial du Mur, Bernauer Strasse, Berlin, août 2019
Vue du haut du bâtiment du mémorial, de l’ouest à l’est
Comme le reste de la frontière des deux Allemagne, le mur de Berlin était pourvu d’un système très complet de fils de fer barbelés, de fossés, de pièges à tank, de chemins de ronde et de miradors. Au début des années 1980, la frontière ne mobilisait pas moins de mille chiens de garde. Le système se perfectionnait d’année en année. En particulier, les maisons du secteur est proches du Mur (la limite entre les deux Berlin passait parfois au pied des façades des immeubles situés en secteur oriental) étaient progressivement vidées de leurs habitants puis murée….
Dans leur état final, qui ne vit le jour à bien des endroits qu’à la fin des années 1980, les installations frontalières consistaient en :
- un mur de béton d’arrière-plan haut de deux ou trois mètres ;
- une alarme à détection de contact au sol ;
- une barrière de contact en tôle métallique, plus haute qu’un homme, tendue de fil de fer barbelé et de fils de détection par contact ;
- jusqu’à l’ouverture de la frontière en 1989, il y avait en outre, sur certaines parties, des pistes pour chiens (bergers caucases), libres de courir attachés à un filin), des fossés de défense contre les véhicules, un chemin de ronde (éclairé de nuit) pour l’accès aux postes de garde et la circulation des colonnes militaires ;
- des miradors (en tout 302 en 1989), équipés de projecteurs de recherche, en vue des postes frontières le jour, et avec un renfort de soldats la nuit ;
- des pistes de contrôle (KS) ou « pistes de la mort », toujours hersées de frais,…
- des barrières de tôle supplémentaires (en partie) le mur ou la paroi frontière proprement dite, vers Berlin-Ouest, en parpaings (en partie en béton roulé, censé ne pas donner de prise pour l’escalade), de 3,60 mètres de haut ;
- par devant, encore quelques mètres du territoire sous l’autorité de la RDA.
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia
Palais des Larmes (Tränenpalast) Berlin, août 2019
Le bâtiment construit en 1962 près de la gare Friedrichstraße à Berlin, appelé Palais des Larmes (Tränenpalast) dans le langage populaire, a servi sous la dictature communiste et jusqu’en 1990 de bureau d’enregistrement des personnes qui voulaient sortir de la RDA et se rendre à Berlin-Ouest.
Ce bâtiment plus que tout autre rappelle la séparation de l’Allemagne et les destins qui s’ensuivirent. Beaucoup ont dû faire ici leurs adieux aux amis et parents. Les Allemands de l’Est se souviennent douloureusement du fait que la frontière leur était fermée, d’autres subissaient, impuissants, des contrôles humiliants à la frontière.
C’est en 2011 que la fondation Maison de l’Histoire de la République fédérale d’Allemagne (Stiftung Haus der Geschichte der Bundesrepublik Deutschland) a ouvert dans ce bâtiment inscrit au patrimoine l’exposition permanente « Expériences aux frontières. Le quotidien de la division de l’Allemagne ».
Photo Philippe Maupetit / Texte Haus der Geschichte
https://www.museumsportal-berlin.de/fr/musees/tranenpalast/
Le Pont de Glienicke, Berlin, août 2019
Vue de l’ouest à l’est
Devant avec remorque un Trabant
Le pont de Glienicke est un pont situé en Allemagne qui relie Berlin à Potsdam en passant sur la Havel, au sud-ouest de la capitale allemande.
Le pont de Glienicke depuis Potsdam, le 18 février 2005.
Avant la réunification, ce pont faisait la jonction entre le secteur américain de Berlin-Ouest et le secteur soviétique qui forme la RDA. Pendant la guerre froide, il est principalement connu sous le nom de « pont des Espions » parce qu’il sert de lieu pour la plupart des échanges d’espions entre les deux camps. Fermé à la circulation durant cette période, seules les missions militaires de liaison qui se rendaient en RDA étaient autorisées à le franchir1.
Le pont a été rouvert à la circulation piétonne le soir du 10 novembre 1989, le lendemain de la chute du mur de Berlin. En février 1962, l’Américain Gary Powers, pilote d’un avion-espion U2 abattu au-dessus du territoire soviétique est échangé contre l’espion communiste Rudolf Abel, emprisonné aux États-Unis. En 1985, vingt-trois prisonniers politiques d’Allemagne de l’Est sont échangés contre quatre espions prisonniers des États-Unis.
En février 1986, quatre agents soviétiques sont troqués contre le dissident Anatoli Chtcharanski et quatre agents occidentaux. Le pont de Glienicke figure dans le film de Steven Spielberg, Le Pont des espions, dans une scène d’échange d’espions.
Le pont apparait également dans le film Le Serpent de Henri Verneuil.
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia
Porte de Brandenbourg, Berlin, novembre 1989
Vue de l’ouest vers l’est
La porte de Brandebourg (Brandenburger Tor en allemand), qui se situe à l’entrée du vieux Berlin, est un symbole de la ville, mais fut pendant presque trois décennies le symbole de sa division : le monument faisait partie intégrante du mur de Berlin.
… c’est sous la pression de plus de 100 000 personnes que vingt-huit ans après sa construction, le mur fut enfin réouvert au niveau de la porte le 22 décembre 1989.
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia
Un trou dans le mur fait par les „Mauerspechte“, Berlin, novembre 1989
Vue de l’Ouest
On appela „ Mauerspechte“ (les pics-verts du Mur) les gens qui après la chute du Mur , en récupéraient les morceaux à l’aide de marteaux pointus.
Les motivations des „Mauerspechte“ étaient très différentes. Il y avait beaucoup de „chasseurs“ de souvenirs, des gens à l’esprit mercantile et des artistes. D’autres animés par une motivation politique voulaient, munis de marteaux, participer à la disparition physique et symbolique du Mur.
Les rappels de la Police de Berlin-Ouest sommant de „ Cesser aussitôt les coups répétés sur le Mur“ n’avaient guère d’effet. Les restes de morceaux de Mur peints étaient particulièrement prisés par les „chasseurs „ de souvenir et avaient de la valeur pour les marchands.
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia deutsch
East-Side-Gallery , Berlin, août 2019, Le Baiser de l’Amitié de Dmitri Vrubel restauré
„ Mein Gott hilf mir, diese tödliche Liebe zu überleben |
„Mon Dieu, aide-moi à survivre à cet amour mortel“
La East-Side-Gallery se situe sur la Mühlenstraße, dans le quartier Berlin-Friedrichshain, entre le pont Oberbaumbrücke et la gare de l’Est.
Il s’agit de la plus longue section du mur encore debout (1,3 km environ ). Elle est constituée de 118 peintures d’artistes de 21 pays, du côté Est du mur de Berlin. C’est peut-être la plus grande galerie permanente en plein air dans le monde.
Le baiser fraternel socialiste est une forme spéciale de salutation entre des personnalités d’États communistes ou socialistes. Cet acte montre le lien spécial qui existe entre ces États. Le baiser fraternel socialiste consiste en une étreinte, suivie de trois baisers alternés sur les joues. Dans de rares cas, et pour montrer un lien exceptionnel entre les parties, les baisers se font sur la bouche.
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia
La station de métro Brandenburger Tor, Berlin, août 2019
John F. Kennedy, Président des Etats-Unis, Willy Brandt, Maire de Berlin, Konrad Adenauer, Chancelier de la République fédérale d’Allemagne devant la Porte de Brandebourg, 1963
En bas à gauche :
Ronald Reagan, Président des Etats-Unis, et
Helmut Kohl, Chancelier de la République fédérale d’Allemagne 1987
À droite :
Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev, Président de l’Union soviétique, vraisemblablement le 7 octobre 1989
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia
Lieu de passage créé après l’ouverture du Mur, Berlin, novembre 1989
Après le 9 novembre, on continuera à surveiller le Mur, empêchant le plus souvent les passages de frontières sans contrôle..
La surveillance s’assouplit au fil des jours, et une plus grande tolérance vis-à vis des passages sans contrôle à l’Ouest s’ensuivit au fur et à mesure que les ouvertures dans le Mur s’agrandissaient.
Parallèlement à cette évolution, la pratique des contrôles ne s’effectua plus systématiquement, en particulier après les élections de la Chambre du Peuple, le 18 mars 1990.
Jusqu’à la fin de juin 1990, d’autres postes pour le passage de frontière à l’Ouest furent ouverts….
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia deutsch
Soldat des troupes frontalières sur le mur devant la porte de Brandebourg, Berlin, novembre 1989
vue de l’Ouest vers l’Est
Les troupes frontalières de la République démocratique allemande étaient une organisation militaire affectée principalement à la surveillance de la frontière entre la RFA et la RDA. Excepté l’Union soviétique, aucun autre pays du Pacte de Varsovie n’entretenait une force de garde-frontières aussi importante. …
En 1989, un an avant leur disparition, les troupes frontalières comptaient 47 000 membres. La majorité de ces troupes est affectée à la surveillance de la frontière avec l’Allemagne de l’Ouest
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia
Elements du mur devant la Maison d’édition Axel Springer, Berlin, août 2019
Axel Springer, né le 2 mai 1912 à Hambourg et mort le 22 septembre 1985 à Berlin Ouest, est un magnat de la presse allemande et européenne, fondateur du groupe d’édition Axel Springer; dont fait parti la Bild-Zeitung, quotidien allemand qui a la plus forte diffusion en Allemagne et en Europe occidentale… De par son contenu, il s’apparente à la presse tabloïd et la presse à scandale ou la Presse people (en allemand : Klatschpresse)
Il existe à Berlin une rue Axel Springer, près de la station de U-bahn (métro) Spittelmark. Elle tient son nom du gratte-ciel Axel Springer, siège du groupe, Springer avait fait construire le gratte-ciel le long du mur de Berlin pour que les Allemands de l’Est puissent le voir.
Une salle entière du musée du mur à Berlin est dédiée à Axel Springer en hommage à son action pour la réunification ainsi que pour toutes les aides financières et logistiques mises en œuvre par ses soins pour l’accueil des réfugiés d’Allemagne de l’est.
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia
Lieu de passage créé après l’ouverture du Mur, Berlin, novembre 1989
Après le 9 novembre, on continuera à surveiller le Mur, empêchant le plus souvent les passages de frontières sans contrôle..
La surveillance s’assouplit au fil des jours, et une plus grande tolérance vis-à vis des passages sans contrôle à l’Ouest s’ensuivit au fur et à mesure que les ouvertures dans le Mur s’agrandissaient.
Parallèlement à cette évolution, la pratique des contrôles ne s’effectua plus systématiquement, en particulier après les élections de la Chambre du Peuple, le 18 mars 1990.
Jusqu’à la fin de juin 1990, d’autres postes pour le passage de frontière à l’Ouest furent ouverts….
Photo Philippe Maupetit / Texte Wikipedia deutsch