À ne pas manquer : Conférence-débat « Être résistant pendant et après la Seconde Guerre mondiale »
Le 18 février 1943, Sophie et Hans Scholl sont arrêtés dans le bâtiment principal de l’Université Ludwig-Maximilian à Munich (LMU) après avoir dispersé des tracts depuis les galeries de l’atrium. Willi Graf et sa sœur Anneliese sont également arrêtés ce jour-là, suivis par Christoph Probst, Alexander Schmorell et Kurt Huber quelques jours plus tard.
Honorer la résistance et le courage civil est aujourd’hui en Allemagne, 75 ans après, un acte lié à l’identité propre de l’État et la perception de cette identité par celui-ci. Cela n’a pas toujours été le cas. À peu d’exceptions près, la résistance contre le national-socialisme était mal considérée dans les zones d’occupation occidentales dans l’immédiat après-guerre, dans une société encore directement touchée par le régime nazi. Aux actions des résistant.e.s était longtemps associée la connotation de trahison.
La résistance allemande ne se résume pas aux actions de la Weiße Rose. Stephan Martens donnera un aperçu de la résistance allemande contre le IIIème Reich et exposera la réception de la résistance après la Seconde Guerre mondiale en Allemagne.
Mardi 22 mai 2018 à 19h30 à la Maison de Rhénanie-Palatinat
Conférence en langue française
Inscription obligatoire : info@maison-rhenanie-palatinat.org ou 03 80 68 07 00
Stefan Martens est directeur adjoint de l’Institut Historique Allemand (Deutsches Historisches Institut) à Paris. Ses recherches portent notamment sur la Seconde Guerre mondiale et la vie quotidienne sous l’occupation allemande, l’Histoire du Troisième Reich, le Régime de Vichy et l’Histoire de la Résistance.